Dans les grandes villes, la dotation globale de fonctionnement peut représenter plus de 15 % du budget ; elle peut atteindre 45 % dans une commune de 500 habitants.
Entre 2013 et 2017, l’effort demandé s’élèvera à 28 milliards d’euros et entraînera un effondrement de l’investissement public local, que l’association des maires de France, présidée par François Baroin, évalue à 30 %.
Cette situation met directement en danger l’offre et la qualité du service public municipal, à savoir la construction et l’entretien de nos écoles, de nos équipements, de nos transports en commun, mais également le logement, le social, l’accompagnement de nos aînés ou le soutien à notre tissu économique et associatif.
Dans ce contexte, les maires et les élus s’efforcent au quotidien de préserver leur action, tout en faisant face à un océan de difficultés budgétaires, car, à la baisse drastique des dotations de l’État, s’ajoute la prise en charge de vos politiques onéreuses, par exemple le financement des rythmes scolaires.