Les élus locaux gèrent leurs collectivités en bons pères de famille et ne souhaitent pas emprunter à tout-va, comme l’ont fait tous nos gouvernants nationaux depuis quarante ans.
Il était normal, monsieur le Premier ministre – c’est un maire qui vous le dit –, que nous soyons tous solidaires de l’effort demandé au pays pour redresser les finances publiques. Mais là, ce n’est plus tenable : on est dans le dur ; c’est la survie même des services quotidiens rendus à la population qui est menacée.