Les annonces faites ne sont en réalité qu’un catalogue à la Prévert, qui reprend des mesures bien connues, désuètes, en matière tant de démographie médicale que de numérique, de services publics et d’éducation.
Le contrat de ruralité, qui semble être la mesure phare, constitue un nouveau carcan que vous allez imposer aux acteurs ruraux.
La ruralité souffre et vous ne l’entendez pas. Le sentiment d’exaspération exprimé par les maires ruraux, les acteurs socio-économiques et toute la population est parvenu à son paroxysme, avec les baisses de dotations que vous imposez depuis quatre ans, l’augmentation des charges, l’affaiblissement des zones de revitalisation rurale – les ZRR – et le poids croissant de normes après l’abandon du choc de simplification.
Monsieur le Premier ministre, les difficultés de la ruralité sont un vrai problème de société ; elles exigent non pas une politique d’égalité entre les territoires – c’est le credo de votre gouvernement –, mais, bien au contraire, la reconnaissance d’un droit à la différence…