Nous débutons les travaux de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi « égalité et citoyenneté », en recevant ce matin les représentants de neuf associations tournées vers la jeunesse.
Qu'il s'agisse de s'adresser aux étudiants, aux exclus du système scolaire et universitaire, ou à un public plus jeune, qu'il s'agisse de représenter le monde rural ou celui des villes, vous représentez, mesdames, messieurs, la multiplicité et la variété des formes que peuvent revêtir les engagements pris par la jeunesse.
Comme le rappelle l'exposé des motifs du projet de loi, « vivre dans la République, c'est s'intéresser aux questions d'information, d'insertion, de santé et de droits sociaux d'une jeunesse qui aspire à être reconnue et soutenue. » Pour répondre à cette aspiration, nous souhaitons recueillir vos suggestions, notre objectif étant de renforcer l'engagement de la jeunesse et de construire ensemble une « République en actes », une République qui se manifeste concrètement dans le quotidien des Français.
Nous allons commencer par entendre M. Christophe Paris qui intervient au nom de l'Association de la Fondation étudiante pour la ville (AFEV). Créée en 1991, l'objectif de cette dernière est de lutter contre les inégalités et la relégation dans les quartiers populaires en France, en créant, à côté des politiques publiques, des espaces d'engagement citoyen pour les jeunes, en général, et pour les étudiants, en particulier. L'AFEV est ainsi devenue le premier réseau d'intervention d'étudiants dans les quartiers populaires.