Intervention de Valérie Corre

Réunion du 25 mai 2016 à 10h30
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi Égalité et citoyenneté

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre, rapporteure thématique :

Le projet de loi vise à reconnaître et à valoriser l'engagement, le bénévolat. Au-delà, il s'agit de lever les freins existants et de mettre en place des accompagnements. Selon moi, ce sujet ne peut être cantonné à l'engagement associatif, au service civique. L'engagement public des jeunes est un sujet qui m'est particulièrement cher, et je remercie tout particulièrement Mme Pages qui est intervenue sur le non cumul des mandats et l'accès des jeunes aux responsabilités publiques.

Dans le cadre de cette commission spéciale, nous allons recevoir des associations, des organismes divers, des personnalités. Je vous invite d'ores et déjà les uns et les autres à nous faire parvenir par écrit vos propositions concrètes, si vous en avez d'autres.

Mes questions se limiteront à celles qui n'ont pas été posées.

Quel lien faites-vous entre le continuum de l'engagement, la reconnaissance dans le cursus – de l'école à l'université – et le compte personnel d'activité ?

L'article 8 porte sur le congé d'engagement. Ce principe ne peut pas être ouvert à tous les membres des associations ; il faut cibler les bénéficiaires. Mais avez-vous des propositions précises pour l'ouvrir à d'autres membres que ceux des conseils d'administration ?

Sur l'engagement des jeunes, on ne peut pas obliger au dialogue, vous avez raison. Parfois les conseils de jeunes ont le résultat inverse de leur objectif, en en dégoûtant quelques-uns. La loi ne devrait-elle pas inciter, voire obliger – quitte à mettre en place des accompagnements ?

Sur l'accès aux droits, à l'information, que signifie pour vous le guichet unique ? Serait-il géré par les points information jeunesse avec les missions locales ? Ou s'agirait-il plutôt d'un service déconcentré de l'État ?

Le projet de loi confie à la région le chef de filât en matière de politique de la jeunesse. Aucun d'entre vous n'en a parlé ; j'en déduis que ce point fait consensus chez vous. Est-ce vraiment le cas ?

Pour finir, un chef de filât de vie associative vous semblerait-il utile ?

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