Intervention de Paul Giacobbi

Réunion du 3 mai 2016 à 16h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Giacobbi :

Je vous sais gré de la clarté et de la franchise de votre analyse. Vous avez souligné l'importance du dialogue direct, qui a effectivement donné des résultats dans le passé avec l'Égypte et la Jordanie. Aujourd'hui, le terrorisme touche gravement Israël et, dans des proportions moindres, d'autres pays, dont la France, qui a notamment connu, avec l'attaque d'un supermarché casher, un attentat antisémite. On lit parfois dans la presse, et l'on entend parfois dans la vie publique, une description caricaturale des positions d'Israël ; il était donc important que vous vous exprimiez directement. Qu'attendez-vous de la France qui, en dépit des incompréhensions et des malentendus, reste un pays ami d'Israël et non son adversaire ? Attendez-vous du dialogue franco-israélien qu'il soit plus approfondi, même s'il est déjà fort ? Attendez-vous de la France – comme je le souhaite à titre personnel –une position plus équilibrée sur la question du Moyen-Orient tant aux Nations Unies que dans les organisations internationales spécialisées, dont l'une est très près d'ici ? Qu'attendez-vous des puissances occidentales en général et de la France en particulier ? Rejetez-vous l'idée même qu'un quartet ou toute autre formation incluant les puissances occidentales se crée et intervienne, leur préférant le seul duo israélo-palestinien ? Enfin, attendez-vous que, comme je le souhaite, la France pense à Israël, pays ami, lorsqu'elle parle à des pays avec lesquels elle doit parler mais qui ont toujours pour volonté affirmée la destruction de l'État d'Israël ?

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