Intervention de Thierry Amouroux

Réunion du 18 mai 2016 à 9h30
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Thierry Amouroux, secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers, SNPI :

Notre syndicat a la particularité de fédérer des infirmières salariées, dont certaines ont un exercice mixte – clinique et libéral. Nous avons trois attentes.

D'abord, nous aimerions que le rôle des infirmières coordinatrices soit renforcé. La coordination est en effet importante, car elle permet un meilleur suivi du patient.

Ensuite, nous souhaitons que l'identification de l'infirmière libérale habituelle soit facilitée. Actuellement, le médecin référent est identifié, mais le lien hôpital-ville est plus difficile car les patients ne connaissent pas toujours les coordonnées de leur infirmière libérale, qu'ils appellent souvent par leur prénom – ils n'ont pas toujours leur nom ou leur adresse mail. Certes, tous les services hospitaliers ne font pas une transmission vers les infirmières libérales, mais si l'infirmière libérale habituelle était plus facilement identifiée, elle pourrait être associée à la sortie du patient.

Enfin, nous souhaitons que les critères d'inclusion entre HAD, SSIAD et infirmiers libéraux soient revus. En effet, nous constatons, nous aussi, tout et n'importe quoi. De surcroît, les hôpitaux qui gèrent un service HAD font face à une injonction forte : le développement de l'ambulatoire – ils doivent « faire du chiffre » en mettant des gens dans leur structure HAD. Par conséquent, des patients se retrouvent en HAD sans forcément en relever.

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