L'organisation sera très simple quand nos trois demandes seront satisfaites. Quand un patient sortira de l'hôpital, l'infirmière coordinatrice salariée déterminera la prise en charge la plus adaptée – HAD ou libéral – en fonction des critères d'inclusion. Elle pourra contacter une infirmière libérale pour le lit médicalisé, car elle disposera d'un listing. Si le dossier d'admission du patient intègre le nom de l'infirmière libérale habituelle, celle-ci sera identifiée et pourra être contactée en priorité. Dans ce travail de coordination, l'infirmière salariée de l'hôpital n'aura aucun intérêt économique – que le patient soit orienté en HAD ou en libéral, elle aura le même salaire – : elle sera capable de défendre des critères d'inclusion fiables devant la direction de l'établissement.
Quant aux maisons de santé, elles répondent à une demande des jeunes professionnels qui souhaitent, plus que les anciens, travailler ensemble pour être rassurés, échanger des informations et échapper à la lourdeur administrative d'un établissement.