Intervention de Jean-Jacques Guillet

Réunion du 25 mai 2016 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Guillet :

Vous avez dit que la Turquie n'était pas un pays sûr pour le rapatriement des réfugiés. Précisément, il y a quelques jours, un tribunal grec a refusé l'expulsion d'un réfugié vers la Turquie – bien que celle-ci eût été conforme aux termes de l'accord UE-Turquie – au motif que ce n'était pas un pays sûr. Cette situation risque de se répéter. Il y a en effet une évolution défavorable dans le respect des droits de l'homme en Turquie du fait de la dérive autoritaire du pouvoir.

Par ailleurs, il y a 1,5 million de réfugiés syriens au Liban. J'en ai rencontré certains lorsque je m'y suis rendu en septembre dernier. Ce sont essentiellement des familles d'agriculteurs : grands-parents, femmes, enfants. Les hommes sont bien souvent restés en Syrie. Dès lors, les familles n'ont pas véritablement envie de s'intégrer au Liban. Dans ce contexte, la pérennisation de leur présence est-elle vraiment envisageable ? Ne risquent-ils pas de se retrouver dans la même situation que les réfugiés palestiniens, eux aussi présents au Liban et en Jordanie ?

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