Il en va de même pour les laveurs de voiture et diverses tâches des métiers du bâtiment, précisées dans ce texte.
Tout ce qui relève de la santé et de la sécurité sera préservé et restera soumis à qualification obligatoire mais les tâches annexes à certains métiers seront ouvertes, de manière encadrée – c’est le sens du travail mené ces derniers jours, notamment par votre rapporteur –, pour faciliter la création d’activité.
Il s’agit simplement de regarder en face la réalité de notre économie : l’année dernière, un tiers des crédits octroyés par l’ADIE sur nos territoires ont été accordés à des femmes et des hommes n’ayant même pas le CAP, c’est-à-dire qui n’auraient pas pu créer leur activité si les normes en vigueur dans les secteurs concernés avaient été rigoureusement appliquées.
Je rappelle enfin que, pour toutes les professions qui relèvent du registre du commerce et non de celui des métiers de l’artisanat, aucune qualification n’est aujourd’hui obligatoire. Il n’y a donc aucune barrière à l’entrée. Ces métiers sont-ils pour autant dévalorisés ? En aucune façon. Pour les restaurateurs, par exemple, la reconnaissance passe par les étoiles, le titre de meilleur ouvrier de France, la sélection par la qualité.
Cette avancée est importante…