…on comprend que la question de la relation d’influence est plus large et plus diffuse que celle que l’on cerne dans ce projet de loi – je ne vise ici aucune promotion de l’ENA en particulier.
Ainsi, le départ du directeur général du Trésor – l’homme qui connaît le mieux les participations de l’État et siège au conseil d’administration des dix plus grosses entreprises françaises –, qui est allé offrir ses services à un fonds d’investissement franco-chinois, devrait notamment nous inciter à rendre publics les avis de la Commission de déontologie de la fonction publique. J’avais évoqué cette possibilité en commission lors de votre audition, monsieur le ministre, et je me réjouis que notre rapporteur ait repris à son compte cette suggestion.
Pendant qu’on détourne donc pudiquement le regard des hauts factionnaires, les associations à objet cultuel et leurs représentants sont bien, en revanche, des représentants d’intérêts aux termes de ce projet, depuis son examen en commission. Un évêque devra donc s’inscrire au répertoire numérique…