Je regrette, à ce stade, qu’il nous faille y revenir : encadrer, gêner, rendre bruyants les lobbies, est une excellente chose. Mais pour attaquer le problème à la racine, c’est-à-dire comprendre l’appropriation de la chose publique, de la décision publique par des groupes d’intérêts, par des minorités bien organisées, bien financées, il faut réarmer le citoyen ordinaire, lequel a besoin de clarté, au-delà même de la transparence, et de reprendre confiance dans la res publica.
J’ai bien conscience que cela n’est pas l’objet du texte. L’on pourra également m’opposer qu’il y va d’une discussion d’ordre constitutionnel. C’est justement cette question qui, à mon sens, devra faire l’objet d’un des débats au coeur de la campagne de 2017, pour éclairer l’avenir.