Monsieur le député, je voudrais d’abord, comme vous l’avez fait au début de votre question, rendre hommage à l’ensemble des services de l’État qui se sont mobilisés avec les services des collectivités locales au cours des derniers jours pour apporter le meilleur secours possible, dans l’urgence et souvent dans des conditions extrêmement difficiles pour la population, à ceux qui, très vulnérables, ont été touchés par ces inondations, notamment dans votre département du Loiret. Près de 3 600 pompiers sont intervenus lors des pics de crue, accompagnés de 300 militaires de la sécurité civile, auxquels se sont adjointes les forces de sécurité intérieure, qui ont sécurisé les lieux avant l’intervention de la protection civile. Comme l’a dit le Premier ministre, comme vous l’avez indiqué dans votre question, les collectivités territoriales ont également effectué un travail considérable.
Vous posez des questions extrêmement précises, auxquelles je vais répondre. Premièrement, les fonds ont été réalimentés à la demande du Premier ministre, et un dispositif a été mis en place, qui a permis de faire passer aujourd’hui 762 dossiers de catastrophe naturelle, concernant 762 communes, grâce au travail très important des préfets. Un fonds d’urgence est mobilisé, qui permettra, dans l’attente de la prise en charge des compagnies d’assurances, d’intervenir au plus près des familles les plus en difficulté, pour qu’elles puissent commencer à revivre normalement. Vous posez la question de l’alimentation de ces fonds ; le Premier ministre a rendu des arbitrages budgétaires très clairs pour que nous puissions déléguer aux préfets des crédits d’un niveau suffisant pour pouvoir intervenir en urgence.
Deuxièmement, concernant la compétence « inondations », nous avons effectué énormément d’exercices préventifs. Nous en avons fait un à Paris il y a quelques semaines, ce qui a permis aux opérations réalisées au moment des crues de donner de bons résultats.
Troisièmement, la ministre de l’écologie a indiqué ce matin en conseil des ministres que les fonds sont débloqués pour les ouvrages d’art et les digues, de telle sorte que cela ne se reproduise plus.