Les lignes Poitiers-Limoges, Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Hendaye, les 8,5 milliards d’investissements nouveaux… Alors que tout semblait clarifié, chaque semaine voit son engagement nouveau au coût faramineux. Nous pensions le secteur ferroviaire en convalescence, vous lui avez injecté un poison qui tue. En attendant cette mort, il ne reste plus que la mise sous oxygène.
Monsieur le Premier ministre, allez-vous, comme le prévoit l’article 11 de la loi portant réforme ferroviaire, nous dire quel montant de la dette faramineuse de la SNCF vous allez reprendre et quand ? Allez-vous enfin publier le décret d’application de la règle d’or qui traîne depuis un an et demi, et aurez-vous le courage de le rendre rétroactif ? J’ai trop de respect pour les institutions de notre pays pour nommer les pieds nickelés à l’origine de cette déroute, mais il faudra bien qu’un jour ceux-ci nous rendent des comptes.