Monsieur le Premier ministre, alors que le pays est littéralement asphyxié par les grèves depuis plusieurs semaines, on est en droit de se demander combien la fin de la grève à la SNCF coûtera à l’État, et donc au contribuable français.
Car votre gouvernement lâche. Il lâche les usagers pris en otage au milieu d’une bataille qui ne les concerne pas ; vous parlez d’un hasard du calendrier entre la loi Travail et les négociations internes, mais la réalité, c’est ce que les Français subissent ! Votre gouvernement lâche le président de la SNCF, à qui vous avez forcé la main la semaine dernière en imposant un relevé de décision allant largement dans le sens des revendications des syndicats réformistes, et ne préparant absolument pas la SNCF à l’ouverture inévitable à la concurrence.