Sur cette question du prix de transferts, est ce qu'il n'y a pas également un problème de compétitivité ? Si le prix de transfert est facturé à son vrai coût, cela devrait renchérir assez sensiblement le coût des activités au sein de la filiale. Or, dès lors qu'on est dans un monde où les autres banques restent organisées selon un schéma différent, il peut y avoir une difficulté.
En ce qui concerne le ratio de liquidité, j'ai été surpris par l'étude de l'OCDE que vous avez citée, quand elle indique que sur les huit banques qui sont les plus vulnérables, il y en a quatre françaises. Ce classement n'est-il pas dû à l'utilisation du ratio de liquidité dont on a vu, comme Madame Berger l'a dit, qu'il a des limites ? Ce ratio, du fait de notre histoire, ne peut pas nous être favorable puisqu'une partie substantielle de l'épargne en France ne se retrouve pas dans les dépôts des banques.