Je partage votre conviction d'une séparation plus rigoureuse des activités. Sur ce point et sur d'autres, cela nous donne des idées d'amendement. J'avais un commentaire à faire sur ce qu'on appelle la couverture des risques de crédits : il me semble que cette activité, mise en avant par les responsables bancaires que nous avons entendus ce matin, était plutôt un rideau de fumée. Ma question porte sur les interconnexions entre les établissements qui, à mon sens, mettent en cause plutôt les activités de marché. Êtes-vous d'accord pour constater que, en même temps que la confiance s'étiole, plus rien ne bouge depuis la crise de 2008 ? L'on n'observe pas d'évolution notable dans le haut de bilan des banques. Le Crédit agricole, par exemple, a-t-il digéré ses activités en Grèce ? Ou cela représente-t-il encore un risque de nature systémique ?