Depuis, mois après mois, nous avons pris des décisions pour rétablir une situation normale. Des sanctions ont été prononcées. J’ai moi-même prononcé des radiations de personnels de cet établissement pour faute professionnelle. Nous avons déplacé des détenus, en transférant certains dans les outre-mer et en en ramenant d’autres de l’hexagone. Pour ceux qui sont sur place, nous avons engagé des travaux. Avec la modestie de moyens que vous connaissez, j’ai débloqué des crédits afin que l’oisiveté, qui est la pire des choses dans ces circonstances, ne soit plus la règle dans l’établissement. Avec ces crédits pour la réinsertion, nous organisons des formations.
Il est cependant vrai que cela ne suffit pas, monsieur le député. Il faut faire plus, et j’espère que vous allez m’y aider.
Premièrement, il faut obtenir de certaines organisations syndicales qu’elles calment le jeu au lieu de contribuer à plonger l’établissement dans une situation désastreuse.