Un non-spécialiste pourrait juger dérisoire de légiférer sur une activité qui ne représente que 1,5 % du produit net bancaire. Il pourrait aussi en déduire que le projet de loi sera sans portée, ce qui serait un raisonnement sommaire : sur d'autres sujets, on légifère pour un cas sur 10 000 ! Cessons de nous focaliser sur les chiffres. Il est très important pour nous de connaître les évolutions, et de connaître le poids de ces activités avant la crise. Depuis lors, la situation a changé, mais le texte peut aussi jouer un rôle préventif. La faillite d'AIG aurait été provoquée par une filiale qui ne représentait que 1 % de son activité, preuve qu'un tel pourcentage n'est pas toujours sans conséquences.