Monsieur Perrin, vous intervenez dans un abattoir très similaire à celui du Vigan, situé dans ma région, où l'association L214 a enregistré des vidéos. Vérifiez-vous les conditions de transport, de stockage des animaux avant qu'ils arrivent sur la chaîne d'abattage ? Ces petits abattoirs sont multi-espèces : on y abat aussi bien des agneaux, des bovins que des cochons. C'est sûrement là que l'on peut rencontrer les plus gros problèmes. Parfois, le matériel n'est pas adapté. Les abattoirs standardisés qui n'abattent qu'une seule espèce ont certainement moins de problèmes avec le matériel que dans les petites unités. Qu'en pensez-vous ?
Vous avez dit que le poste de saignée nécessitait que les gens soient bien formés. Qu'entendez-vous par là ?
L'abattoir qui est implanté dans ma circonscription pratique beaucoup l'abattage rituel – cela représente environ 50 % de son activité. Que pensez-vous des compétences des sacrificateurs ? Certaines mosquées acceptent que l'animal soit étourdi avant l'abattage, tandis que d'autres ne le veulent pas.
Enfin, que pensez-vous des abattoirs mobiles ?