Monsieur le député, s’agissant du cas de la rocade minière autour de la ville de Lens, des travaux de remplacement de l’enrobé drainant ont été réalisés sur 7 kilomètres entre 2010 et 2012, sur la section reliant Aix-Noulette et Loos-en Gohelle. En 2016, des travaux de chaussée ont déjà été réalisés sur l’A 21 entre les échangeurs nos 8 et 9, et une section de 2 kilomètres sera reprise sur la portion de l’A 211 la plus dégradée. Ces travaux s’accompagnent également d’un remplacement d’équipements et d’aménagements de sécurité. Dès cette année, des travaux de chaussée sur la RN 47 dans le sens Lille-Lens, sur 8 kilomètres, ainsi que des travaux de réparation d’un ouvrage d’art, sont programmés.
S’agissant des enjeux de sécurité, les autoroutes urbaines de Lens ont été retenues dans le cadre des études d’enjeu rassemblées sous l’acronyme « SURE ». Les vitesses ont ainsi été abaissées à 90 kilomètresheure en 2014, et un plan d’action pour l’A 21 est en cours d’établissement.
Concernant le projet du pôle hospitalier de l’Artois, à Lens, un comité technique est en place depuis 2014, qui a pour mission de suivre et d’organiser les différentes procédures liées à ce projet, notamment pour sa desserte. Il est envisagé de réaménager l’échangeur no 9 pour faciliter l’accès au nouvel hôpital depuis l’autoroute. Les études d’opportunité des réaménagements de l’échangeur no 9, tels qu’envisagés par le porteur de projet, sont en cours de réalisation et l’État devrait prochainement donner son accord sur les dispositions projetées.
S’agissant, enfin, de votre question sur la prise en charge par la Sanef de la remise en état, un « adossement » – puisque tel est le terme employé – au périmètre sous gestion du concessionnaire n’est malheureusement pas envisageable. Le financement des aménagements situés en dehors du réseau actuel serait en effet contraire, non seulement au principe d’égalité de l’usager devant la charge publique, mais aussi aux règles du droit national et communautaire.