Merci, monsieur le secrétaire d’État, pour la précision de votre réponse. Je rappelle simplement que la consommation diminue sur une durée beaucoup plus longue que la période d’interdiction, en raison de l’onde de choc médiatique. Ensuite, pour rassurer les jeunes et les producteurs, je propose, comme le suggère Alain Cadec dans un courrier qu’il m’a adressé récemment, qu’une enveloppe du Fonds européen des affaires maritimes et de la pêche serve à l’instauration d’un système de sécurisation ou de péréquation.
J’ajoute que les très nombreux pêcheurs à pied professionnels, qui manquent malheureusement de reconnaissance, sont également confrontés à ces problèmes d’interdiction consécutifs à la présence d’algues ou de toxines. L’enjeu pour eux n’est pas la gestion des stocks mais l’absence totale de ressources, s’ils doivent arrêter de travailler. Je sais que vous êtes très attentif à ce sujet et je serai très collaboratif.