Monsieur le député, nous devons garder à l’esprit deux éléments si nous voulons tous – et je sais que c’est le cas pour un très grand nombre d’entre nous – que l’autorité de l’État soit respectée.
Tout d’abord, les forces de sécurité intérieure doivent avoir les moyens de fonctionner. Je ne veux pas polémiquer, mais je vous sais trop attaché à la vérité pour ignorer – qui plus est après avoir été un très éminent président de la commission de la défense – que les armées ont perdu 54 000 emplois dans une période qui n’est pas si lointaine, pendant que la police et la gendarmerie en perdaient 13 000, et que les crédits de fonctionnement diminuaient de 17 %.