Monsieur le député, la question de la pénurie de vaccins BCG est posée à notre pays, comme à tous les pays européens depuis plusieurs mois. La pénurie tient au fait que le laboratoire danois produisant les vaccins mis ensuite sur le marché par les laboratoires Sanofi Pasteur MSD a été confronté à une défaillance technique, qui a abouti à une rupture en approvisionnement.
Nous avons cherché des solutions. Depuis le mois d’avril dernier, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a autorisé la mise sur le marché d’un autre vaccin, produit par un laboratoire polonais, le laboratoire Biomed-Lublin, après s’être évidemment assurée que toutes les garanties de sécurité sont apportées pour permettre la vaccination.
Quelle est la situation actuelle ? Le conditionnement de ce vaccin n’est pas le même que celui qui existait auparavant, ce qui provoque dans les PMI un certain nombre d’incompréhensions ou de difficultés.
C’est la raison pour laquelle certaines PMI – peut-être est-ce le cas dans votre département – n’ont pas procédé à la commande de ces vaccins. J’ai donc demandé que la Direction générale de la santé appelle au téléphone toutes les PMI de France pour faire oeuvre de pédagogie et s’assurer que celles-ci seront en mesure de proposer le vaccin BCG à tous les enfants qui en ont besoin.
Quant à moi, je réunirai les laboratoires pharmaceutiques à la fin du mois de juin, comme je m’y étais engagée, pour faire le point avec eux sur la situation des vaccins en France.