Monsieur le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, en septembre dernier, à la suite de la mission que m’avait confiée le Premier ministre sur les exportations de bois bruts, je vous ai présenté vingt-cinq propositions visant à rééquilibrer notre balance du commerce extérieur.
Depuis, beaucoup a été fait par votre ministère pour les mettre en oeuvre. Désormais, par l’intermédiaire de l’Office national des forêts, les acheteurs de bois s’engagent, sous peine de sanctions, à transformer la ressource au sein de l’Union européenne.
De plus, la priorité a été mise par le Gouvernement sur la conservation de la valeur ajoutée au sein du territoire français, à travers le Programme national de la forêt et du bois.
Pour autant, nous ne pouvons nous satisfaire de la méthode de certification phytosanitaire par pulvérisation à l’air libre en forêt, encore acceptée actuellement.