D’une part, le produit pulvérisé dit « cyperméthrine » est toxique, alors que des solutions alternatives respectueuses de l’environnement existent, comme je l’ai rappelé dans mon rapport. D’autre part, cette méthode sauvage est difficile à contrôler. Elle se révèle à la fois très peu contraignante et très peu onéreuse pour les exportateurs, en comparaison de ce qui se fait ailleurs, par exemple en Belgique ou en Allemagne.
Le dumping à l’export ainsi créé porte très fortement préjudice non seulement à notre balance commerciale, mais aussi et surtout à l’approvisionnement des scieries françaises, donc à notre industrie de transformation.
Monsieur le ministre, pourriez-vous nous confirmer que le traitement de nos bois et grumes par la pulvérisation de cyperméthrine sera bien interdit au 1er juillet, comme vous l’aviez annoncé en avril dernier ?