Monsieur le député, vous avez évoqué votre rapport. Vous le savez, toutes les recommandations qui avaient été faites, à l’occasion de sa présentation, sont progressivement mises en oeuvre. Je pense en particulier à la prolongation, dans les contrats de l’ONF, du label « Transformation UE », réservé aux chênes dont la transformation s’opère au sein de l’Union européenne.
Cette mesure s’inscrit dans le droit-fil de ce que vous aviez souhaité : la valorisation de nos bois, ici, en France, pour la première, la deuxième et la troisième transformations.
J’ajoute que, la semaine dernière, un excellent colloque s’est tenu à Paris. Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé sur les tours en bois. Emmanuelle Cosse va constituer un écosystème d’architectes, d’urbanisme et de constructeurs de bois qui utilisent ce matériau à l’intérieur des immeubles, afin de favoriser des débouchés pour nos bois, qu’ils soient résineux ou feuillus.
S’agissant de la cyperméthrine, son interdiction devait intervenir le 1er avril, mais j’ai repoussé cette échéance de trois mois pour permettre à certains ports, vers lesquels les grumes sont envoyées pour être exportées, de s’adapter. Le 1er juillet, nous interdirons donc la pulvérisation de cyperméthrine en marge des forêts. C’est le sujet important de l’utilisation de produits phytosanitaires qu’il faut réduire. Les ports les plus concernés par les exportations – Le Havre et Fos – nous ont proposé des traitements thermiques qui sont au point et qui permettront d’exporter dans de bonnes conditions phytosanitaires, sans avoir recours à la cyperméthrine.
Voilà, je crois, monsieur le député, la réponse que vous attendiez.