Madame la secrétaire d’État, je me suis exprimé tout à l’heure en employant un ton qui n’était pas celui de la résignation. Personnellement, je n’ai pas beaucoup apprécié la réponse que vous m’avez apportée. Je m’étais efforcé d’être élégant à votre égard, je vous ai même dit que je pouvais comprendre que, dans votre situation, vous soyez obligée de vous exprimer de la sorte. Mais j’ai trouvé que vous alliez un peu loin en disant que, quand on est dans mon cas, on n’est plus apte à faire de la politique.
Après ce que vous avez dit, ainsi que d’autres, dans cet hémicycle au sujet de l’état de la pauvreté en France et dans d’autres pays – ce n’est pas parce que d’autres sont aussi pauvres que nous qu’il faut s’en réjouir –, au regard des politiques que nous conduisons, je réaffirme que je ne peux plus faire semblant, que je refuse d’admettre plus longtemps l’hypocrisie. J’ai trouvé que les mots que vous aviez eus à mon égard étaient un peu pathétiques.