J’ai été un peu surpris par les propos de notre collègue Féron, selon qui on pourra désormais poursuivre l’insulte « cas soc » qui serait prononcée dans une cour d’école. Il faut arrêter de judiciariser les relations au sein des établissements scolaires. Je citerai un exemple récent dans un collège de ma ville de Colmar, où des parents, considérant que le conseiller principal d’éducation et le principal avaient insulté leur enfant, ont fait déférer ces deux personnes devant le tribunal correctionnel, lequel les a – heureusement – relaxés. Laissons l’école fonctionner en interne et arrêtons de judiciariser les relations au sein des établissements scolaires.