En tant que président du comité national de l’eau, je rappelle qu’une telle mission ne relève pas de ses fonctions. Comme l’a dit Mme la secrétaire d’État, il émet des avis consultatifs. De plus, avec l’émiettement actuel des services et des syndicats d’eau et d’assainissement – 17 000 autorités organisatrices de l’eau, 14 000 autorités organisatrices de l’assainissement –, ce travail est matériellement impossible. La rationalisation prévue par la feuille de route issue de la deuxième conférence environnementale, qui avait consacré une table ronde aux services d’eau et d’assainissement, est en marche. Certes, elle est encore trop lente et les services sont encore trop nombreux. C’est précisément pour cela que nous n’arrivons pas à passer à des phases d’investissement beaucoup plus actives en matière d’eau et d’assainissement, ce qui serait utile pour le renouvellement des réseaux. Mais aujourd’hui, cette disparité des prix est une réalité. Le lissage se fera par les regroupements mais surtout par l’investissement nécessaire dans ce domaine.