On ne peut, a priori, que souscrire à ce principe. Nous sommes tous ici pour défendre la biodiversité. Ce refus proclamé de toute régression devrait nous réunir, d'autant que la biodiversité est aujourd'hui en danger. Elle a déjà beaucoup régressé : toutes les activités humaines, bien souvent, la mettent à mal, l'agressent.
J'éprouve cependant quelque difficulté à voir comment ce principe pourra demain s'appliquer à toutes les activités économiques, en particulier industrielles, mais aussi agricoles – et si nous l'inscrivons dans la loi, c'est bien pour qu'il soit opposable. Nous savons bien quelles difficultés suscite, depuis des mois, le vote d'une disposition contre les néonicotinoïdes. Les postures et les voeux pieux sont toujours possibles et ne peuvent que faire plaisir, mais, en l'état, la disposition présentée ne me paraît pas applicable.