On prend souvent l'exemple du frelon asiatique, mais il régresse dans un certain nombre d'endroits. La biodiversité joue donc son rôle, si j'ose dire, c'est-à-dire qu'un équilibre se rétablit. Il ne faut peut-être pas toujours se focaliser sur ces sujets. Par ailleurs, d'autres espèces, comme ces fameuses perruches venues en masse d'Angleterre, posent également de graves problèmes d'équilibre entre les espèces.
En l'occurrence, nous examinons le principe de non-régression, un des grands principes de ce projet de loi pour la reconquête de la biodiversité. Et nous n'inventons rien : il existe dans le droit d'autres pays, sans poser problème, bien au contraire. Son absence, dans un texte visant à la reconquête de la biodiversité, serait un non-sens. L'objectif est de limiter au maximum cette actuelle sixième extinction des espèces. À l'heure où notre environnement est gravement dégradé, il me paraît très important d'inscrire ce principe dans notre droit.