Cher collègue David Douillet, vous n'avez peut-être pas vu les dégâts de la perte de biodiversité sur les hommes et sur l'environnement. Il faut – M. Martial Saddier l'a dit –, penser à l'Hexagone, mais aussi aux outre-mers, en première ligne en ce qui concerne les trois principes qui fondent ce texte. En fait de précipitation, nous n'allons pas assez vite pour reconquérir la biodiversité, pour éviter la perte nette de biodiversité, pour légiférer et protéger l'environnement et les hommes qui y vivent, pour réparer les préjudices écologiques que nous avons subis et que nous subissons.
Le projet de loi que nous examinons offrira précisément des perspectives de développement à tous nos territoires et nous permettra de décliner par des textes un autre paradigme. La COP21 ouvre une ère dans laquelle nous devons très clairement nous inscrire par nos actes. Pour le législateur, les actes, ce sont des textes comme celui-ci. Le travail parlementaire est au rendez-vous, et je suis très heureuse d'y participer ; cela n'a pas été simple, ce ne sera peut-être pas simple, mais il y a une vraie volonté de tous. Nous pouvons jouer un rôle d'éclaireur dans ce monde où la biodiversité doit avoir sa place, parce que nous sommes la biodiversité.