Je vous rappelle que les plans nationaux d'action pour la conservation ou le rétablissement des espèces sont élaborés et, après consultation du public, mis en oeuvre sur la base de données fournie par les instituts scientifiques compétents. Je souhaite que nous ajoutions les associations de protection de l'environnement, notamment agréées. Comme vient de le dire Mme Viviane Le Dissez, on sait que les associations de naturalistes sont très compétentes et qu'elles ont toujours participé, avec les instituts scientifiques, à l'élaboration de ces plans. Il s'agit d'ouvrir plus largement le champ à des gens qui sont plus souvent sur le terrain que les scientifiques, les uns et les autres apportant leur contribution pour élaborer les plans.
On a bien senti que le Sénat craignait que des associations se créent sur un sujet particulier. Mais parler d'associations agréées de protection de l'environnement ne pose pas de problème puisque cela implique de respecter des règles très précises. Dans un domaine comme celui-ci, il importe de ne pas les exclure.