Derrière cet amendement et le précédent se cachent des flux financiers. L'Assemblée nationale a la sale manie de discuter d'un texte et de renvoyer les flux financiers au projet de loi de finances, ce qui implique que ce ne sont ni les mêmes députés, ni surtout les mêmes ministres qui en discutent.
Nous craignons que l'amendement précédent ne charge la barque financière des fédérations de chasse puisqu'elles auront pour mission d'évaluer les dégâts causés par les espèces protégées de gibier.
Quant à l'amendement CD10, il vise à réaffirmer que les prélèvements sur l'eau doivent servir à préserver la qualité de l'eau. Nous n'avons eu de cesse de le souligner. Au fond, derrière la mise en place de l'Agence nationale de la biodiversité, se cache aussi la volonté de capter un certain nombre de flux financiers ou de faire porter des dépenses financières sur des organismes qui ne les assumaient pas jusqu'à présent. Une fois de plus, l'État se désengage.