ainsi qu’aux personnels des services publics – pompiers, médecins, infirmières, agents de l’État et des collectivités –, toujours mobilisés, malgré tout ce qui peut être dit.
Ma question s’adresse au secrétaire d’État chargé de la réforme de l’État et de la simplification. Monsieur le secrétaire d’État, au lendemain de la journée de contestation qu’a connue notre pays, force est de constater la réalité de la défiance des citoyens envers les institutions et les décideurs, que ce soit en France, en Europe ou dans le monde.
Cette défiance trouve en partie ses racines dans la volonté croissante de nos concitoyens de contribuer au débat démocratique et de participer à la construction des décisions publiques. Cette demande est favorisée par l’évolution des technologies numériques et des réseaux sociaux, qui créent les conditions d’un plus grand partage des informations et d’interactions nouvelles, plus directes, entre les citoyens et les acteurs de la puissance publique.
Pour remédier à ce problème de fond, la France a fait le pari de s’engager dès 2014 – il faut le souligner – dans la démarche de ce que l’on appelle le « Gouvernement ouvert ». Elle accueillera ainsi, en décembre prochain, le Sommet mondial du partenariat pour un Gouvernement ouvert et en prendra la présidence. Monsieur le secrétaire d’État, vous représentiez la France lors de la réunion son comité directeur, au début de mois de mai, en Afrique du Sud, dans le cadre de vos responsabilités gouvernementales.
À l’heure où nos concitoyens attendent à juste titre plus de transparence et des interactions renforcées avec les pouvoirs publics, pourriez-vous détailler la nature de ce partenariat et les objectifs que la France s’est fixés en tant que future présidente de l’organisation ? Comment comptez-vous surmonter le paradoxe selon lequel les Français souhaitent participer davantage à la vie publique tout en rejetant nos institutions telles qu’elles sont aujourd’hui ?