Les pathologies ont évolué. On est passé de maladies aiguës que l’on traitait par un acte à des maladies chroniques qu’il faut suivre sur des périodes plus longues, grâce à l’évolution de la science et de la médecine, qui a permis de sauver des patients sans totalement les guérir toutefois. Il faut donc une nouvelle organisation des soins au plus près de la vie de nos concitoyens, et comment le faire autrement que via le médecin traitant, dont je rappelle à la gauche qu’il est aussi désigné par l’horrible épithète de « libéral » ?
Le Gouvernement a depuis longtemps fait le choix de la méfiance vis-à-vis de l’ensemble des professions de santé. Il a fait le choix d’alourdir les tâches administratives. Il fait le choix du contrôle technocratique par les ARS. Il a fait le choix de la mauvaise loi.