Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, chers collègues, plusieurs d’entre vous ayant déjà évoqué en commission ou dans cet hémicycle ce qu’on peut retenir de la proposition de loi, j’orienterai mon propos vers les interrogations que me suggère le texte, que je considère comme un véritable acte manqué.
Étant donné que chacun connaît l’engagement de notre rapporteur sur ces questions, qui appelle le respect, et que personne n’oublie ses prises de position extrêmement fortes lors de l’examen du projet de loi de modernisation du système de santé, je ne peux m’empêcher d’essayer de comprendre les messages que ce texte nous envoie.
Même si, quand la ministre s’exprimait, j’entendais sur les bancs de droite « 2017 ! 2017 ! 2017 ! », il n’en demeure pas moins que nos collègues ont déposé une proposition de loi. Par ce geste, on peut imaginer qu’ils ont voulu envoyer des messages.
Ceux-ci sont pour le moins inquiétants.
Le titre, compte tenu de la compétence du rapporteur, n’est pas anodin : « Pour l’avenir de notre système de soins ». Il ne s’agit donc pas du système de santé. Pour tous ceux qui connaissent un peu ces questions, les mots ont un sens.