Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, comme le disait M. Sirugue, les mots ont un sens, et parler d’un système de soins n’est pas tout à fait parler d’un système de santé.
Je me félicite que nous ayons pu aller visiter à quelques-uns, M. Lurton l’a rappelé, la nouvelle agence de santé publique, Santé Publique France, qui sera un bel outil de prévention. Notre pays est en retard, même si beaucoup a été fait, notamment depuis 2012 et dans la loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016.
Au regard de ce manque de prévention, je suis étonnée qu’aucun des orateurs n’ait fait référence au rapport de la Cour des comptes sur les défaillances de l’État vis-à-vis de la politique menée contre l’alcoolisation de nos concitoyens. Ce rapport est sorti cette semaine. Je vous invite à le lire : il est édifiant.
Permettez-moi maintenant d’adresser un message à l’opposition. Je respecte le rapporteur et son travail. Nous avons conduit un travail commun sur la permanence des soins, et notre rapport a été voté à l’unanimité par la commission. Même si nous avons parfois des divergences, je ne vous reprocherai donc pas de ne pas vous investir dans la santé de nos concitoyens, monsieur Door. Néanmoins, j’appelle l’opposition à clarifier ses positions vis-à-vis des médecins et de leur installation.
Deux propositions de loi ont été déposées par l’opposition depuis 2012. La première, défendue par M. Philippe Vigier à l’automne 2012…