Madame la secrétaire d'État, je souhaitais vous interroger sur le volet de votre intervention consacré à la langue française. Je souscris à l'analyse de M. le rapporteur général. En effet, selon lui, si l'intention n'est pas contestable, les moyens mis en oeuvre peuvent nous amener à nous interroger. J'ai donc trois questions à vous poser.
Premièrement, comment coordonner les dispositions de ce texte avec le dispositif mis en oeuvre par le ministère de l'éducation nationale pour parfaire l'apprentissage de la langue française ? Ce dernier laisse d'ailleurs à désirer si l'on en juge par le niveau d'expression écrite ou orale de certaines jeunes générations – et je ne parle pas seulement des publics les plus fragiles
Deuxièmement, le problème de la formation des enseignants se pose. Allez-vous jusqu'à ce niveau de détail ? Je pense notamment à l'enseignement du FLE, le français langue étrangère, lorsque l'on s'adresse à des publics non francophones.
Troisièmement, à partir de quel âge pensez-vous qu'il faille mettre en oeuvre des dispositifs de renforcement, et jusqu'à quel stade de la vie ?