M. Blein a raison de rappeler la proportion que prennent les partenaires publics et associatifs dans l'accueil des jeunes effectuant un service civique. S'agissant des partenaires publics, je relève que l'effort est supporté à plus de 58 % par l'État, et seulement à 6 % ou 7 % par les communes. Le gisement est donc considérable, et des objectifs sont quantifiés dans des conventions passées avec les grandes associations d'élus.
Je crois que la conviction est plus efficace que la contrainte, mais je n'écarte pas l'idée que nous puissions imaginer, suivant la façon dont les choses avanceront, un dispositif à caractère législatif qui amènerait le secteur public à s'engager encore davantage dans la mise en oeuvre du service civique.