Ce dispositif existe en France, mais il manque de bases juridiques. Le développement du programme des cadets de la défense constituerait une reconnaissance du travail qu'ils accomplissent. Cette demande répond aux attentes en matière de cohésion nationale, de mixité sociale et de renforcement du lien entre la Nation et ses armées.
L'objet de cet amendement est d'insérer un chapitre consacré aux cadets de la défense dans le code du service national afin qu'une expérimentation puisse être menée, et qu'en cas de succès, le dispositif soit pérennisé.
Il s'agit encore de garantir la protection des cadets dans le cadre des activités du programme. Nous avons été très influencés par le Canada, où 70 000 jeunes, sur 30 millions d'habitants, participent au programme des cadets. Laïque – j'y insiste car c'est important –, ce programme est encadré par des militaires et des civils, mais également par des jeunes : à l'heure où notre pays s'interroge sur le lien existant entre certains jeunes et nos valeurs républicaines, ces jeunes pourraient ainsi être encadrés par des réservistes et des enseignants, car, à Évreux, nous avons vu l'Éducation nationale s'impliquer.