L'objet du texte que nous examinons est que 350 000 jeunes puissent s'engager dans le service civique : il faudra donc bien prendre un certain nombre de dispositions fortement incitatives. Je regrette le temps où bien des portes étaient fermées à ceux qui n'avaient pas satisfait aux obligations du service national, car j'estime que, lorsque l'on se destine à servir l'intérêt général, il est bon de connaître de telles expériences.
Il serait préférable de laisser à la discrétion du Gouvernement la liste des écoles concernées, car je ne suis pas persuadé seules les grandes écoles soient concernées, il existe bien des métiers pour l'exercice desquels il serait bon d'avoir touché du doigt la réalité des quartiers en difficulté grâce au service civique.