L'amendement de Jean-Noël Carpentier est important, car le permis de conduire constitue pour les jeunes un passeport pour l'emploi, et s'avère également fondamental dans les territoires ruraux pour faire face aux problèmes de mobilité. La loi Macron a prévu d'importantes avancées sur les délais et sur l'inscription à l'épreuve du code.
Je souhaite que l'épreuve se prépare dans le milieu scolaire, où l'on insiste déjà beaucoup sur la sécurité des enfants. Apprendre à conduire, c'est apprendre à se comporter, car l'on se comporte au volant comme dans la vie ; d'ailleurs les délinquants de la route commettent souvent d'autres délits. On reproche souvent aux jeunes de ne pas faire l'effort d'apprendre, mais ils ne perçoivent pas tout le temps l'aspect concret de l'apprentissage, ce qui n'est pas le cas pour le permis de conduire. Il est en outre aisé d'organiser ces épreuves dans les lycées car ils sont dotés d'outils informatiques. Quant aux auto-écoles, leurs salariés pourraient intervenir dans les lycées, comme d'autres métiers le font dans le cadre de l'apprentissage.
Je serai attentif à la suite donnée à cet amendement qui représente une avancée sociale pour les jeunes, notamment dans les zones rurales.