Je partage les préoccupations de François Pupponi, qui est par ailleurs président de l'ANRU. Les discussions entre l'État et les territoires sont toutefois complexes, et il faut attendre plusieurs mois pour obtenir une dérogation.
Certains quartiers en rénovation urbaine ne sont pas fortement dotés en logements sociaux alors qu'ils disposent de logements privés qui, de fait, relèvent du logement social. Dans ces quartiers, remplacer du logement social de fait par de nouveaux logements sociaux de qualité constitue une trajectoire ascendante. En tout état de cause, la multiplication des règles, même si leur objet est fondé, ralentit la construction de logements sociaux.
Le sujet relève certes de la loi de finances, mais mieux vaut privilégier le dialogue entre les acteurs que de légiférer à outrance.