Intervention de Audrey Linkenheld

Réunion du 16 juin 2016 à 10h00
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi Égalité et citoyenneté

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAudrey Linkenheld :

Les temps ont changé. Les aspirations de la population sont sans doute les mêmes que dans les années 1980, mais elles s'expriment différemment. Contrairement à ce qui a pu être dit, ce n'est probablement pas dans les grandes opérations que les habitants cherchent à disposer de ce type de locaux communs résidentiels. Il est d'ailleurs très difficile de continuer à faire vivre ceux qui existent déjà, car les habitants ne s'en occupent plus comme ils le faisaient auparavant. Les collectivités sont de plus en plus appelées à se substituer à ces derniers, y compris par l'intermédiaire d'associations subventionnées par de l'argent public, denrée devenue rare aujourd'hui.

Les aspirations des habitants en la matière se traduisent désormais autrement. Ils vont notamment vers l'habitat participatif, et préfèrent les opérations de petite taille, privées ou sociales, dans lesquelles ils recherchent ce qu'ils appellent des « espaces mutualisés ».

J'espère que cet amendement sera retiré, mais il devrait permettre à Mme la ministre de rappeler les outils qui existent encore pour financer ce type de locaux et l'état des réflexions sur l'accompagnement de ces espaces mutualisés, que ce soit dans l'habitat classique ou dans l'habitat participatif. Je dis tout cela en présence du sous-directeur de la législation de l'habitat, avec qui nous avons ces débats incessants dans le réseau de l'habitat participatif.

Il existe sur ces sujets une demande citoyenne, mais aussi une demande des collectivités qui posent la question des financements.

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