Depuis le début de nos auditions, aucun des membres de la commission n'a exprimé son opposition à cette mesure : le soutien est plein et entier. L'impulsion doit en effet venir du Parlement, contre vents et marées. Il est vrai que ces transformations technologiques majeures bouleversent les organisations et qu'il est impossible, dans des liens hiérarchiques, de les imposer. En un mot, il est très difficile, au niveau ministériel, de partager immédiatement cette ambition avec l'administration. L'initiative doit donc venir du Parlement.
Notre collègue Luc Belot, ici présent, a beaucoup travaillé sur le sujet au sein du Conseil supérieur des programmes. Nous savons à quel point il a dû lutter contre certains conformismes, pour ne pas dire conservatismes, pour faire en sorte que nos enfants puissent considérer le code et l'apprentissage du code comme un socle. On n'ignore rien des différentes sensibilités et résistances.
À ce stade, cependant, il faut retirer cet amendement pour le rendre plus fort et plus large. Aujourd'hui, nombre de données ne sont pas accessibles. Il faut renforcer le poids de nos concitoyennes et de nos concitoyens dans le débat public. Vous avez raison, certains critères ne justifient pas tel ou tel classement. Notre société a besoin d'objectiver le débat public. Permettre que les données disponibles soient libres et exploitables est une urgence. Nous y parviendrons d'ici à l'examen du texte en séance publique.