Les propos constitutifs d'une apologie de crime de guerre ou de crime contre l'humanité témoignent rarement d'un attachement fort à la fraternité entre les peuples. Ceux qui les profèrent visent autant à salir la mémoire des morts qu'à troubler l'existence des vivants. Cet amendement en tire les conséquences. Les associations mémorielles ne doivent pas être les seules à se porter partie civile pour des faits d'apologie. Cette possibilité doit aussi être ouverte aux associations de lutte contre les discriminations.