Les amendements que vous avez présentés, monsieur Lurel, sont très forts sur le plan symbolique. Tous les peuples de France, ceux de l'Hexagone comme ceux vivant au-delà des mers, doivent aujourd'hui connaître et reconnaître leur histoire commune et être capables d'en parler, sans chercher à l'effacer. Comme vous l'avez dit, il serait incohérent de laisser subsister, à côté de la loi Taubira reconnaissant que l'esclavage est un crime contre l'humanité, ces deux textes qui ont eu pour objet, en leur temps, d'obliger les anciens esclaves à « indemniser » ceux qui avaient pourtant si longtemps profité d'eux, ce qui a constitué une grande injustice.
Le Gouvernement est évidemment favorable à ces grands amendements, qui honorent cette assemblée et notre République.