Avant que nous ne passions au vote, j'insiste sur le fait que nous avons pesé chaque mot de ces amendements, afin d'éviter de commettre ce que les juristes appellent « la vérité historique par détermination ». Nous laissons l'écriture de l'histoire aux historiens, et n'entendons pas refaire ou effacer le passé ni ouvrir d'autres chapitres : nous sommes simplement inspirés par l'idée selon laquelle ces textes résiduels ne sont pas compatibles avec les valeurs et le dispositif juridique de notre République. Enfin, je remercie notre groupe d'avoir massivement soutenu cette proposition.